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L’écotourisme : une stratégie pour la conservation de la biodiversité aux Philippines selon Thibault Hutin

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L’écotourisme : une stratégie pour la conservation de la biodiversité aux Philippines selon Thibault Hutin
Source : Unsplash

L’écotourisme est une forme de tourisme qui vise à concilier le développement économique, la protection de l’environnement et le respect des cultures locales. Il repose sur des principes de durabilité, d’équité et d’éducation à l’environnement. L’écotourisme est souvent présenté comme un moyen de valoriser la biodiversité et de contribuer à sa conservation, en impliquant les populations locales dans la gestion des ressources naturelles et en leur offrant des bénéfices socio-économiques.

Les Philippines sont un pays d’Asie du Sud-Est qui possède une biodiversité exceptionnelle, tant terrestre que marine. Selon Thibault Hutin, les Philippines comptent plus de 7 000 îles, dont 5 000 sont inhabitées, et abritent plus de 52 000 espèces animales et végétales, dont 16 000 sont endémiques. Les Philippines font partie des 17 pays mégadivers du monde, c’est-à-dire qui concentrent plus de 70 % de la biodiversité mondiale.

L’écotourisme : un potentiel à exploiter

Selon Thibault Hutin, l’écotourisme aux Philippines présente un potentiel important, tant sur le plan environnemental que socio-économique. Le pays dispose en effet d’une richesse naturelle et culturelle qui attire de nombreux touristes, notamment étrangers. Les activités écotouristiques les plus pratiquées sont l’observation de la faune et de la flore, la plongée sous-marine, le trekking, le kayak, le rafting ou encore le cyclisme.

Thibault Hutin estime que l’écotourisme aux Philippines peut contribuer à la préservation des écosystèmes et des espèces menacées, en sensibilisant les visiteurs à l’importance de la biodiversité et en générant des revenus qui peuvent être réinvestis dans la conservation. Il cite comme exemples le sanctuaire des tarsiers à Bohol, où les touristes peuvent observer ces petits primates endémiques dans leur habitat naturel ; le parc national du récif de Tubbataha à Palawan, où les plongeurs peuvent admirer un des plus beaux récifs coralliens du monde ; ou encore le parc marin d’Apo Island à Cebu, où les touristes peuvent nager avec des tortues marines.

Voici une vidéo expliquant ce qu’est l’écotourisme :

Thibault Hutin souligne également que l’écotourisme aux Philippines peut apporter des bénéfices aux communautés locales, en créant des emplois, en améliorant les infrastructures et les services, en valorisant les savoirs traditionnels et en renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté. Il donne comme exemples le village de Banaue dans la province d’Ifugao, où les touristes peuvent découvrir les célèbres rizières en terrasses classées au patrimoine mondial de l’UNESCO ; le village de Sagada dans la province de Mountain Province, où les touristes peuvent visiter les grottes funéraires où sont suspendus des cercueils en bois ; ou encore le village de Batad dans la province d’Ilocos Norte, où les touristes peuvent participer à des activités agricoles et culturelles avec les habitants.

Des impacts positifs sur la biodiversité, selon Thibault Hutin

Thibault Hutin a évalué les impacts de l’écotourisme sur la conservation de la biodiversité aux Philippines, en utilisant des indicateurs tels que le nombre et la diversité des espèces, l’état des habitats, la pression de braconnage ou encore le niveau de sensibilisation des acteurs. Il a constaté que l’écotourisme avait globalement des effets positifs sur la biodiversité, en comparant les sites écotouristiques avec des sites témoins non écotouristiques.

Thibault Hutin a notamment observé que l’écotourisme favorisait la protection et la restauration des habitats naturels, en créant des zones protégées, en réduisant la déforestation, en contrôlant les feux de brousse ou encore en replantant des espèces indigènes. Il a également remarqué que l’écotourisme contribuait à la sauvegarde et à la reproduction des espèces menacées, en limitant le braconnage, en soutenant les programmes de conservation ex situ ou in situ, ou encore en impliquant les touristes dans le suivi et le comptage des animaux.

Thibault Hutin a aussi noté que l’écotourisme renforçait la sensibilisation et l’éducation à l’environnement, en informant les touristes sur la valeur et les menaces qui pèsent sur la biodiversité, en leur faisant respecter des règles de bonne conduite, ou encore en leur proposant des activités pédagogiques et ludiques. Il a enfin relevé que l’écotourisme stimulait la participation et la responsabilisation des acteurs locaux, en leur donnant un rôle dans la gestion et le contrôle des ressources naturelles, en leur faisant partager les bénéfices de l’écotourisme, ou encore en leur offrant des formations et des capacités.

Thibault Hutin énumèrent les bénéfices pour les communautés locales

Thibault Hutin a analysé les bénéfices socio-économiques de l’écotourisme pour les communautés locales aux Philippines, en utilisant des indicateurs tels que le revenu, l’emploi, le niveau de vie, la santé, l’éducation ou encore la culture. Il a constaté que l’écotourisme avait globalement des effets positifs sur le développement local, en comparant les communautés impliquées dans l’écotourisme avec celles qui ne l’étaient pas.

Thibault Hutin a notamment observé que l’écotourisme augmentait le revenu et l’emploi des communautés locales, en créant des opportunités d’affaires, en diversifiant les sources de revenus, en améliorant les compétences et les qualifications ou encore en favorisant le commerce local. Il a également remarqué que l’écotourisme améliorait le niveau de vie et la santé des communautés locales, en développant les infrastructures et les services de base, tels que l’eau potable, l’électricité, les routes, les transports, les écoles ou encore les centres de santé.

Thibault Hutin a aussi noté que l’écotourisme valorisait l’éducation et la culture des communautés locales, en encourageant la scolarisation des enfants, en offrant des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, ou encore en préservant et en promouvant les savoirs traditionnels, les langues locales, les arts et les artisanats. Il a enfin relevé que l’écotourisme renforçait le capital social et le bien-être des communautés locales, en stimulant la coopération, la solidarité, la confiance ou encore l’estime de soi.

L’écotourisme : des limites et des risques à prendre en compte

Thibault Hutin a également identifié les limites et les risques de l’écotourisme aux Philippines, en mettant en évidence les facteurs qui peuvent compromettre sa durabilité et sa qualité. Il a souligné que l’écotourisme n’était pas une solution miracle ni une panacée pour la conservation de la biodiversité et le développement local.

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